jeudi 10 septembre 2009

le couscous


le couscous est le plat le plus connu parmi les autres plats traditionels tunisiens et aussi le plus délicieux!!!
En effet ,le couscous est directement lié à la civilisation berbère. On retrouve déjà sa trace dans les vestiges du royaume de Massinissa au deuxième siècle avant notre ère.
Ce sont les romains qui donnèrent le nom similia à la graine de ce plat, en arabe semide et semoule en langue française, en italien
Le couscous accompagne les fêtes de mariages et plein d'autre occasions tel que l'Aid ...
Il existe différentes préparations de couscous : couscous à l'agneau ; couscous au boeuf ; couscous au poissons ; couscous à légumes et le masfouf au fruits secs .
N'oubliez pas de goûter le couscous lorsque vous visitez la Tunisie !
Bon appétit !

Les produits de l'Artisanat












Les produits de l'Artisanat

Tapis et tissage:
La Tunisie est réputée pour ses tapis, mergoums, klims et autres tapisseries et tissages.
De tous temps et aujourd’hui encore, du nord au sud, dans les villes et les campagnes, les activités de tissage foisonnent...
Costume traditionnel:
Si aujourd’hui, les tunisiens s’habillent et se parent de la même façon, il en était autrement au début du siècle, où chaque région, sinon chaque village avait ses costumes masculins et féminins...
Céramique et poterie:

L’art de la poterie et de la céramique est millénaire en Tunisie qui connaît deux types de poterie : une poterie tournée par les hommes et une autre modelée par les femmes...
Verre souflé:
Le verre est une pratique très ancienne profondément ancrée dans l’histoire culturelle de notre pays. Les Puniques ont hérité cette pratique de leurs ancêtres les Phéniciens, pour l’adapter et la développer à Carthage et à Kerkouane ...
Cuir et maroquinerie:
Les métiers du cuir jadis florissants, englobent l’art de la sellerie et de la broderie sur cuir, la fabrication de la chaussure traditionnelle (balgha) et divers autres objets utilitaires en maroquinerie.

Bois:

En dépit de la rareté des forêts produisant du bois, le travail du bois est fortement enraciné dans l’artisanat ; le patrimoine tunisien recèle d’illustres chefs-d’œuvre réalisés dans différentes essences de ce matériau illustrant différentes techniques...
Les metaux:
C’est au XVIIIème siècle que l’artisanat du cuivre a connu son âge d’or en Tunisie, notamment dans les grandes villes. Les objets en cuivre sont un élément important du trousseau de la mariée dans les familles citadines jusqu’à la moitié du XX siècle...

Bigoux et argenterie:

L’histoire de la bijouterie tunisienne remonte à l'aube de l'ère punique à laquelle elle emprunte plusieurs signes symboles et formes qui se retrouvent aujourd'hui encore dans les bijoux actuels...
Métiers divers :
La mosaïque, la pière taillée, fibres vegetales, vannerie et natterie, la peinture sous verre et la cage Sidi Bousaid...

onat.tn

mercredi 9 septembre 2009

صور من المنستير quelques photos de monastir

la mer



Marina Monastir


le Ribat





Souk





Monastir (منستير) est une ville côtière du Sahel tunisien située sur une presqu'île au sud-est du golfe d'Hammamet (à 20 kilomètres à l'est de Sousse et à 162 kilomètres au sud de Tunis). En2004, la population de la municipalité est de 71 546 habitants.


Étymologie


Le nom de la ville proviendrait du mot « monastère » même si il reste un sujet de débat : la théorie de Hassan Hosni Abdelwaheb indique que le nom a une origine arabe emprunté de la description byzantine qui était répandue dans l'Orient pour décrire les forts bâtis sur le littoral. Il est donc le produit du mot grec monastrium ayant la signification de monastère. Pour Sliman Mustapha Zbis, les habitants du pays avaient l'habitude, avant la conquête musulmane, de désigner par ce nom « la société chrétienne désirée par les moines ». Ils ont donc nommé les forts musulmans par le même terme que les abbayes chrétiennes.


Histoire


Monastir fait partie, avec Kairouan et Sousse, des premières colonies arabes fondées en Ifriqiya, Elle est bâtie sur les ruines de l'ancienne ville punico-romaine de Ruspina.

Cour du ribat de Monastir
Le ribat de Monastir est érigé par le wali Harthama Ben Ayan sur ordre du calife abbasside Haroun ar-Rachid en 796 comme moyen de défense contre les attaques de la flotte byzantine en Méditerranée. Il représente, avec le ribat de Sousse, l'une des deux forteresses les plus importantes de la côte du Sahel. D'après des messages relevant de l'histoire locale et datant du début du Xe siècle, c'est un mérite que de séjourner dans ce ribat connu sous le nom de Grande forteresse. Un service de garde de trois jours au ribat de Monastir est alors considéré comme une grande action religieuse. En effet, les musulmans sont tenus de protéger leur patrie. Ce mérite était amplifié encore plus pendant les croisades. La forteresse était perçue, aussi bien parmi les combattants que parmi les ascètes, comme un lieu de pèlerinage et de méditation pour les fêtes religieuses comme l'Achoura ou le ramadan.
À l'étage supérieur de l'aile sud-est se trouvait une petite mosquée abritant un mihrab. Elle est aujourd'hui utilisée comme musée où sont exposés des objets provenant de la région ainsi que de Kairouan.

Portail de la mosquée Bourguiba
Laissée pour compte lors du protectorat français en Tunisie, Monastir retrouve son statut, en devenant le chef-lieu du gouvernorat du même nom, car elle est la ville natale du nouveau président Habib Bourguiba qui s'y fait par la suite construire un mausolée ainsi qu'un palais présidentiel à proximité de la ville. La mosquée Bourguiba est érigée en son honneur et l'aéroport international de Monastir porte également son nom.
Monastir est aujourd'hui une importante ville universitaire, les étudiants représentant un cinquième de la population. Avec Sousse et Sfax, la ville est devenue grâce à son port un point de transbordement pour le marché de l'huile d'olive. Elle est également, depuis les années 1960, l'un des centres les plus importants du secteur touristique tunisien, en particulier pour sa station balnéaire de Skanès.